Imaginez,
descendant de quelque colline, un petit ruisseau, frais et
limpide, qui saute de rocher en rocher.
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Un autre
ruisseau se joint à lui. Voici d'autres torrents.
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Et voilà
formée la rivière, impétueuse et bondissante, écumant aux
rochers. Elle dévale toujours fièrement la pente.
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La rivière
est bordée maintenant par d'immenses forêts, dans lesquelles
résonnent les échos d'une chasse à courre.
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Puis la
forêt s'éloigne. Après un brusque détour vers le nord, la
Moldau traverse une plaine infinie.
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Un village
se présente; il est en fête et les musiciens font danser les
habitants.
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Mais le
village s'éloigne à son tour.
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La nuit
tombe.
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Les reflets
de la lune provoquent un merveilleux scintillement sur la surface
de l'eau. Curieuses, des fées accourent et dansent avec les
reflets.
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Mais le
jour va se lever et dès les premiers rayons du soleil, la rivière
reprend fièrement son cours.
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Elle
a gagné en largeur et la puissance de ses flots (bien que plus
calmes) est toujours aussi impressionnante
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Or, voilà
que son lit se rétrécit singulièrement.
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Vous
comprenez maintenant pourquoi la Moldau bouillonne aussi
furieusement en pénétrant dans ces gorges, profondes parfois de
300 mètres. Elle traverse les rapides de Saint-Jean.
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Mais voici
de nouveau l'air libre. Et la rivière, plus fièrement que
jamais, se prépare à entrer dans la capitale: Prague.
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Elle sait
être solennelle en passant devant l'imposant palais aux mille
fenêtres.
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Mais
voici l'Elbe, adieu Prague !
L'histoire
de la Moldau est finie
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lundi 15 décembre 2014
Résonances profondes ...
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