Christian Duval

Rédigé par : Christian Duval

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Dés l’instant où nous avons pénétré l’espace matriciel de 3° dimension dissociée notre Conscience s’est retrouvée comme privée de mémoire, et la projection de nous-mêmes en tant que « moi » s’est sentie solitaire, abandonnée, et perdue et afin de se rassurer à commencé à se raccrocher à tout ce qui passait à sa portée.
C’est ainsi que nous sommes passés de l’expérience de l’amour qui sous entend la confiance totale en toute forme de vie émanant de la Présence à l’expérience de la peur. Toutes les peurs sont nées de cette sensation de solitude qui a engendré les autres peurs : peur de l’autre, peur de ne pas être à la hauteur, peur de manquer, peur de la maladie, peur de manquer, peur de la mort, peur de l’inconnu, peur de ne pas savoir. Notre moi s’est alors enraciné en cette peur et à chaque fois qu’il fait une expérience qu’il identifie comme mal ou comme bien il enregistre le programme de celle-ci comme étant une vérité.
C’est ainsi qu’au fil du temps chacun de nous s’est créé un programme constitué de croyances cristallisantes et inhibitrices. Les concepts abstraits provenant de notre Soi Source se sont ainsi transformés en « images » sur l’écran matriciel virtuel de notre « cerveau pensant » et celles-ci ont formé notre « imagerie » interne résultant de notre imagination.
La « toile »matricielle
Chaque « moi » tissant sa propre toile étant intriqué aussi dans celle des autres avec lesquels il partageait son existence, cela à généré la « toile matricielle » ou inconscient collectif que l’on appelle à tort « âme » et qui n’est que le programme matriciel préenregistré au sein de la matrice.
Cette « toile » s’actualisant en chacun par le biais des corps subtils (le corps sensoriel ou éthérique, le corps astral ou émotionnel, le corps mental) dans le corps physique. C’est ainsi qu’au fur et à mesure de nos incarnations successives nous avons « cocréé notre corps d’ombre » dont notre corps physique est le reflet visible manifesté.
Notre corps est le « livre » contenant toutes les mémoires de nos vécus matriciels, il est notre livre vivant et chaque organe, chaque ride, la taille de notre corps, sa corpulence, etc. tout est révélateur de ce passé expérimenté.
Lorsque nous venons en ce monde notre Ascendant astrologique en actualise les potentiels à expérimenter en cette vie. (Celui-ci se situe sur la roue zodiacale au degré exact où se trouvait la Lune lors de la fécondation accomplie par le biais de nos parents géniteurs).
Notre corps visible est la résultante de nos programmes antérieurs cristallisés. Il est revêtu de trois voiles (corps subtils) qui nous permettent d’entrer en relation avec le monde extérieur : le corps éthérique via les perceptions sensorielles, le corps émotionnel via les émotions et pulsions, le corps mental via les pensées et idées.
Tout est donc parfaitement organisé cependant chaque « corps subtil doit pour être efficace demeurer transparent hors chaque cristallisation généré une « ombre » qui voile la vérité ou la déforme en l’interprétant à partir de paramètres pré enregistrés (croyances mentales et émotionnelles).
A chaque fois que nous vivons une expérience difficile à « digérer » la mémoire de celle-ci s’inscrit dans les corps subtils (ressenti émotionnel mental) et cela « forme tâche » ou « ombre »que l’on appelle « karma ».
Chaque génération nettoie une partie du voile
C’est ainsi qu’au fil du temps tous nos « moi » incarnés en cette matrice ont participé à la création de la « toile matricielle » qui aujourd’hui nous parait comme « enfermante ». Nous devons bien comprendre que celle-ci résultant de notre propre tissage (personnel et collectif) il nous incombe de détisser celle-ci car personne d’autre ne peut le faire à notre place.
Chaque vécu personnel cristallisé s’enregistre en notre subconscient et enferme ainsi notre enfant intérieur en une sorte de cage émotionnelle sensorielle et mentale et ceux-ci s’unissent sous forme d’égrégores au sein de l’inconscient collectif. Ainsi tous ceux qui ont « peur de manquer » sont intrinsèquement reliés à l’égrégore de tous ceux qui nourrissent une peur identique. Dés qu’un individu ayant participé à un tel « tissage » parvient à s’en extraire (à nettoyer sa part d’ombre) il aide ainsi les autres à se libérer puisqu’il allège la trame karmique collective.
Chaque génération a une tâche collective à accomplir (une part du karma ou de l’ombre à nettoyer) que ce soit au niveau individuel et collectif. Ceci afin de permettre à la génération suivante de continuer le nettoyage jusqu’à ce que toutes les mémoires génératrices de l’ombre aient disparu du plan astral.
Comme nous nous incarnons plusieurs fois il apparait évident que nous avons participé à la création de la toile d’ombre dans nos vies antérieures mais aussi au détissage de celle-ci. Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de cela mais surtout de porter notre attention sur la mémoire collective actuelle à nettoyer incombant à notre génération.
La génération de nos parents (ou grands parents) a vécu les horreurs de la guerre de 39/45 afin de nettoyer un karma a la fois collectif et individuel. Ainsi chaque personne ayant vécu celle-ci s’est retrouvée dans une situation particulière ; certains ont beaucoup souffert, d’autres ont été plus épargnés mais tous ont participé à ce nettoyage.
Nettoyer le karma sans s’identifier
Il n’est guère utile et surtout peut recommander de se culpabiliser vis-à-vis de notre passé en s’identifiant a notre karma personnel. Il y a deux façons d’appréhender cela : soit on s’identifie a ce karma et on tombe dans l’identification a celui-ci (donc au moi et au corps) et on entre en lutte pour réparer nos erreurs passées, soit on prend conscience qu’on fait partie d’une génération qui à un travail de nettoyage karmique à réaliser et qu’on a une part individuelle de celui-ci à accomplir parce qu’il est plus en correspondance- répondance avec nos schémas internes. On peut alors prendre conscience qu’on n’est pas venu ici pour souffrir et subir notre karma mais pour alléger le karma collectif en agissant comme il se doit (on se sent alors plus missionné que victime)
La génération de 39/45 a vécu une expérience assez douloureuse pour nettoyer un karma collectif et ainsi purger certains égrégores de haines qui dans l’astral formaient comme un gros nuage noir voilant la lumière et interférant sur le plan émotionnel collectif. Ces égrégores de violence et de haine étant la résultante des pensées humaines antérieures.
Dire « merci » aux anciens
Nous devons remercier nos parents et grands parents qui ont vécu cette période difficile mais qui ont permis la venue d’une nouvelle génération : celle dont moi-même je fais partie, la génération d’après guerre dont le but n’était pas de nourrir de la haine vis-à-vis de ce qui s’était passé lors du dernier conflit mondial mais de continuer le travail de nettoyage et de commencer à générer les structures d’un nouveau possible.
Faisant partie de cette génération je ne peux que dire « merci » à mes parents et à tous ceux qui ont souffert les affres de cette expérience douloureuse. Ma génération a eu la chance de ne pas connaître de guerre (sauf la guerre d’Algérie mais qui était hors territoire) et de pouvoir profiter de tout le déploiement d’une créativité nouvelle (sur le plan social, culturel, relationnel, éducatif, musical, technologique) ma génération a eu pour mission de planter les graines d’un nouveau monde possible afin que la génération suivante (ceux et celles nées à partir de 1970) puissent continuer l’émergence de ce nouveau monde.
Ma génération est celle d’une transition entre deux mondes : le monde ancien qui a été détruit par la guerre puis suivi par l’émergence d’un nouveau possible (après guerre ou la technologie n’existait pas encore). J’ai vécu mon enfance sans télévision, téléphone, internet, et ai vécu une expérience unique dont la nouvelle génération et les suivantes n’auront plus aucun souvenir. Ma génération est en quelque sorte celle des « gardiens de la mémoire ». Il ne s’agit pas de conserver la mémoire des vieux conflits antérieurs comme ceux de la dernière guerre (que nous n’avons pas connue) mais de nous souvenir qu’au-delà de la technologie de pointe actuelle nous pouvons aussi vivre « autrement » de façon plus simple et naturelle.
Chaque génération devrait remercier celle et celles qui les ont précédés car c’est ainsi qu’au fil du temps on peut espérer que les voiles tomberont et que nous pourrons continuer à vivre par l’intermédiaire de nos corps subtils mais « transparents », sans mémoires cristallisantes, sans préjugés provenant du passé ; totalement « neufs »
Pardonner c’est se libérer.
Nos mémoires karmiques ne sont que les ombres tissées lors de nos vécus antérieurs et tous ceux et celles qui dans cette vie présente se sont présentés dans notre vie comme miroirs de ces vieux schémas n’ont été que les acteurs de notre libération. Il nous importe donc de les remercier car ils nous ont aidé à voir plus clair, à nettoyer nos « vieilles lunettes » embuées par ces vieux fantômes » qui ont transformé notre Demeure corporelle en château hanté au sein duquel nous avons erré pendant des décennies alors que celui-ci était destiné à abriter notre Prince et notre Princesse intérieurs qui doués de pouvoir magique sont venus en ce monde pour réaliser un rêve : le notre !
Alors pardonnons au passé, ne demandons pas de compte a nos vieux ennemis, remettons toute cette ombre entre les mains de la Mère cosmique et ainsi en libérant les autres vis-à-vis des dettes qu’ils ont contracté vis-à-vis de nous –mêmes nous nous libérons de tous ces liens qui nous maintenaient dans la toile. Ainsi disparait la peur et notre « moi » s’enracine alors dans l’amour, la confiance, la joie, le partage et les programmes matriciels enfermant perdent tout pouvoir sur notre réalité.
Dés que notre corps physique est réunifié avec le corps du Soi via les corps subtils (éthérique, astral et mental) redevenus transparents, celui-ci se modifie et retrouve sa fréquence lumière et s’auto régénère via l’Onde de Joie vibrale de l’Eros qui maintient la connexion avec l’Etre Source.
Christian Duval Wydyr le 3 décembre 2014